Comme tout cristal digne de ce nom, le cristal de Bohême est un verre à base de plomb, qui présente une très belle transparence et dont la taille offre une multitude d'effets lumineux semblables à de minis arcs-en-ciel. Le pourcentage de plomb doit être d'au moins 24 % pour mériter l'appellation de « cristal ». C'est le critère numéro un pour les fabrications de grande qualité qui présentent en général une teneur en plomb de plus de 30 %, mais que l'on ne trouve malheureusement que de plus en plus rarement. La façon dont les octogones et les pendeloques en cristal sont taillés est le second critère déterminant dans le choix de lustres en cristal car c'est elle qui crée une belle défragmentation de la lumière avec sa multitude d'effets arcs-en-ciel.
Le cristal de Bohême est apparut au XVIIIème siècle en Europe centrale sous le règne de l'Impératrice Marie-Thérèse d'Autriche et devint célèbre dans le monde entier notamment à travers les fameux lustres Marie-Thèrèse auxquels cette dernière donna son nom. Ces lustres présentent une méthode de construction particulière avec des bras en métal entourés de deux demi-bras en verre, dont l'assemblage est caché par des petites rosaces en cristal de Bohême.
Le cristal de Bohême a toujours été reconnu dans le monde entier tant pour la clareté et la belle transparence de sa matière que pour la technique et le savoir-faire de ses ouvriers verriers. Le cristal de Bohême est toujours fabriqué dans la région historique de Bohême appelée aujourd'hui « le Paradis Tchèque », notamment pour les fameux lustres en cristal de Bohême qui y sont produits.
Nous avons choisi pour vous les lustres de la cristallerie artisanale WRANOVSKY, dont nous sommes le distributeur exclusif pour la France, pour la très belle qualité, le sérieux et la diversité de leurs créations qui sont déclinées au travers de près de 250 collections.
La cristallerie de Baccarat fut fondée par Monseigneur de Montmorency-Laval, évêque de Metz, propiétaire de nombreuses forêts vosgiennes. C'est en voulant trouver un usage pour les bois provenant de ses forêts, qu'il eut l'idée de créer une verrerie, ses bois servant de bouche à feux. Il présenta l'idée au Roi Louis XV en lui faisant remarquer que cela permettrait de diminuer l'importation du cristal venant de Bohême. Le Roi lui apporta tout son soutien et c'est ainsi qu'ouvrirent Les verreries de Sainte-Anne dans la ville de Baccarat en 1764.
Au départ la verrerie n'avait pas la technique de fabrication du verre au plomb, et produisait essentiellement des miroirs, du verre de table et carreaux à vitre. La verrerie change de propriétaire au fil des années et connaît des années plus ou moins fastes, et sera rachetée en 1816 par le financier Aimé-Gabriel d'Artigues (1773-1848), déjà propriétaire des cristalleries de Vonêche en Belgique. Souhaitant vendre son cristal en France sans payer les droits d'importation, il conclut un accord avec Louis XVIII pour investir à Baccarat et importer de cette manière une quantité du cristal de Vonêche sans payer de taxes. En échange, il doit investir dans la verrerie et produire une quantité importante à Baccarat, il importe la méthode de fabrication de son cristal à Baccarat et officiellement la verrerie de Baccarat devient une cristallerie.
La cristallerie de Baccarat connaîtra plusieurs propriétaires et connut une période faste à partir de 1820, et en 1823, Baccarat reçut sa première commande royale de Louis XVIII. A partir 1840, de nouvelles techniques de fabrication permettent la coloration du verre, et en 1851, la cristallerie reçoit sa première médailles d'or à l'exposition universelle de Paris. Baccarat se fit un nom dans la cristallerie de luxe, et les commandes affluèrent du monde entier dès le XIXème siècle, notamment de l'Asie avec le Japon, et au XXème siècle, de nombreux pays avec l'ouverture de magasins aux Etats-Unis... La cirstallerie fournit de nombreux chefs d'Etat étrangers ainsi que des cours royales.
Elle diversifie ses productions, notamment avec lustres en cristal Baccarat. Parmi les lustres en cristal Baccarat, on pourrat noter une préférence pour les lustres montgolfière Baccarat. En 1994, Baccarat conçut un lustre de 230 feux pour son 230ème anniversaire et récidive en 2014 avec un lustre Baccarat de 250 bougies et 386 lumières. Ce dernier fait 8m40 de haut pour 4m60 de large et pèse 1,8 tonnes. Il a été imaginé par l'artiste japonais Yasumichi Morita et a nécessité de 9 mois de fabrication. Il a été exposé au Japon, pays vers lequel Baccarat vend 1/3 de sa production.
Joseph Montgolfier, qui travaille dans la papeterie familiale, se rend compte un soir de novembre 1782 en faisant sécher sa chemise au dessus d'un feu de cheminée, que le tissu se gonfle. Il a alors l'idée avec son frère Etienne de construire un petit globe qui s'élève dans les airs grâce à la chaleur du feu. L'année suivante, en 1883, ils construisent un ballon de 800 m3 de tissu qui volera à 400 mètres d'altitude. C'est l'invention de la montgolfière sous le règne du roi Louis XVI.
Cette invention marqua tellement les esprits qu'elle inspira les ébénistes et les décorateurs du XVIII et du XIXème siècle. On vit apparaître la chaise montgolfière dont le dossier a la forme du ballon, des horloges et des pendules à la montgolfière mais également le lustre montgolfière en cristal... L'objet qui a le plus résisté aux siècles est bien sûr le lustre montfolfière dont la forme reprend celle d'une montgolfière inversée. Ces lustres en cristal montgolfière a été fabriqué sous le règne de Louis XVI, mais essentiellement sous Napoléon, on pouvait les retrouver dans les résidences et les palais impériaux. Leur succès a été tel qu'ils ont continué à être fabriqués tout au long de la fin du XIXème, et particulièrement sous Napoléon III. Les lustres montgolfière sont souvent considérés de style Empire mais on peut les apparenter également au style Belle Epoque.
Ces lustres connus mondialement et symboles de l'élégance à la française se retrouvent dans les grandes maisons présidentielles et les cours royales du monde entier. En effet, ces lustres en cristal ne sont pas uniquement réservés aux cabinets ministériels, ou aux résidences prestigieuses de l'Etat français, on pourra aussi bien les retrouver dans les différents salons de la Maison Blanche ainsi qu'à Buckingham Palace, mais également dans de nombreuses autres résidences de chefs d'Etat étrangers.
De nos jours, des rééditions de ces lustres sont fabriquées, souvent destinées pour des hôtels ou des restaurants étoilés en France ou à l'étranger, mais également pour des châteaux, des maisons d'hôtes, des gîtes de charme. La qualité des copies dépend du fabricant, de la qualité du cristal, de la monture (cuivre, laiton, ou simple métal). Sur la boutique www.lustre-cristal.com, vous pourrez trouver des lustres montgolfière de qualité supérieure avec des perles et pendeloques en cristal de Bohême au plomb 30 % réalisés entièrement à la main par la cristallerie artisanale WRANOVSKY avec des montures en laiton poli avec une finition selon votre choix soit en couleur doré brillant / mat ou antique, soit en couleur argent brillant / mat ou antique.
Le lustre Marie-Thérèse apparaît vers 1730 en Autriche en hommage à Marie-Thérèse d'Autriche, Reine de Hongrie et de Bohême. Ces lustres de style baroque étaients fabriqués à partir de pendoloques en cristal de Bohême. Ces lustres ont marqué tout le XVIIIème siècle, on pouvait les retrouver dans les palais royaux et les châteaux d'époque.
Depuis, les lustres Marie-Thérèse sont revenus à la mode. On peut trouver de nombreuses copies asiatiques qu'il vaut mieux éviter, mais on peut également toujours trouver des lustres Marie-Thérèse fabriqués en en République Tchèque dans la fameuse région de Bohême appelée le Paradis Tchèque. Les plus beaux lustres Marie-Thérèse vendus sur www.lustre-cristal.com sont désormais ceux de la cristallerie artisanale WRANOVSKY et qui sont fabriqués entièrement à la main par cette dernière.
Marie-Thérèse d'Autriche, Reine de Hongrie et de Bohême